10 juin 2006
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08:48
Atroce, l'oubli
Qui ne se refuse et sépare
Peu à peu l'image du miroir
Jusqu'à ne plus laisser en ce lit
Corrompu de nos larmes vaines
Que des poissons salés de ces peines
Morts sans avoir compris
Atroce, le courant
Quand il disparait soudain
Ainsi ce ne serait pas le temps, l'assassin
Juste l'Absent
Et on ne se bat pas contre un désert
Nous nous gravons le coeur à défaut de la pierre
Espèrant nous souvenir au moins par ce sang
L'oubli cependant
A toujours son heure, et sait
Patiemment comment progresser
Que nous reste-t-il, à présent
De nos mains et nos lèvres et
Nos mots nos gestes épousés
Sinon quelques moments ?
Et le courant, trop fort
Tu le sais, les emportera aussi
Nous espérons encore que restera la vie
Et une journée une seule qui justifie les efforts
A genoux au pied du lit
La bague à ton doigt et un "oui"
Et nos corps ...
Nous espérons qu'au moins ce jour restera
C'est même presque certain
Mais parfois je suis bien moins serein
Pour ce "oui" là ...
Te souviendras-tu encore assez de moi
De nous, d'alors
Pour que ce soit l'envie qui te dévore
Et pas
Cette distance là ?
Pour choisir encore d'attendre le soleil
Alors que dure l'orage
Et qu'il serait si facile en nos cages
De ne plus rêver nulle merveille
Au bout de ces mois résignés
Si facile de préférer d'autres horizons
Plus proches même si sans illusions
Si facile de tout oublier
Par cet atroce oubli
Qui ne se refuse et sépare
La vie de nos espoirs
Et le son de nos cris
Et notre amour de tous les phares
Et aussi la morale de l'histoire
Qui nous sépare, et puis se gomme aussi ...
Qui ne se refuse et sépare
Peu à peu l'image du miroir
Jusqu'à ne plus laisser en ce lit
Corrompu de nos larmes vaines
Que des poissons salés de ces peines
Morts sans avoir compris
Atroce, le courant
Quand il disparait soudain
Ainsi ce ne serait pas le temps, l'assassin
Juste l'Absent
Et on ne se bat pas contre un désert
Nous nous gravons le coeur à défaut de la pierre
Espèrant nous souvenir au moins par ce sang
L'oubli cependant
A toujours son heure, et sait
Patiemment comment progresser
Que nous reste-t-il, à présent
De nos mains et nos lèvres et
Nos mots nos gestes épousés
Sinon quelques moments ?
Et le courant, trop fort
Tu le sais, les emportera aussi
Nous espérons encore que restera la vie
Et une journée une seule qui justifie les efforts
A genoux au pied du lit
La bague à ton doigt et un "oui"
Et nos corps ...
Nous espérons qu'au moins ce jour restera
C'est même presque certain
Mais parfois je suis bien moins serein
Pour ce "oui" là ...
Te souviendras-tu encore assez de moi
De nous, d'alors
Pour que ce soit l'envie qui te dévore
Et pas
Cette distance là ?
Pour choisir encore d'attendre le soleil
Alors que dure l'orage
Et qu'il serait si facile en nos cages
De ne plus rêver nulle merveille
Au bout de ces mois résignés
Si facile de préférer d'autres horizons
Plus proches même si sans illusions
Si facile de tout oublier
Par cet atroce oubli
Qui ne se refuse et sépare
La vie de nos espoirs
Et le son de nos cris
Et notre amour de tous les phares
Et aussi la morale de l'histoire
Qui nous sépare, et puis se gomme aussi ...