5 mars 2008
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07:17
Ce matin tu m'as dit : "j'en ai assez, cette fois c'est la fin ! ". Et puis tu m'as planté là, sur cette scène mal écrite, que tu avais voulu présenter comme une conclusion. Mais tu te trompais, ce n'était que le début.
Dans les blancs de ta véhémence, il me fallut bien deviner le "pourquoi" que tu avais gardé pour toi, chercher un sens à tes mots. Car il y en avait sûrement un, on n'arrive pas à de tels extrèmes sans raisons.
Je dus ignorer ma douleur, prendre du recul, pour pouvoir écrire vraiment l'histoire que tu n'avais qu'ébauchée, la suite inéluctable dont tu m'avais laissé la responsabilité, et qui n'appartiendrait donc qu'à moi.
Ce soir, ton regard embué se pose sur les caisses, les valises, le camion, et tu me dis "Arrête ça, je ne pensais pas ce que je t'ai dit, je t'aime". Et tu me proposes à nouveau une fin à ta manière, mais tu te trompes encore. Ce ne serait rien d'autre qu'un retour au début du film, avant même la première seconde. Mais je l'ai vu ce film, comment l'oublier ? On ne peut vivre deux fois les mêmes moments, ceux-ci ne pourront être autres parce que tu les regrettes. Ils t'ont changée, autant qu'ils l'ont fait pour moi. On ne peut revenir en arrière que quand tout reste identique par ailleurs, comme dans un film. Sinon, on continue.
Je continue. Sans toi.
Tu pleures. Je démarre.
Je pleure. Mais il était trop tard.
Il me manque encore la suite à donner à ce nouveau départ. Mais je trouverai...
Dans les blancs de ta véhémence, il me fallut bien deviner le "pourquoi" que tu avais gardé pour toi, chercher un sens à tes mots. Car il y en avait sûrement un, on n'arrive pas à de tels extrèmes sans raisons.
Je dus ignorer ma douleur, prendre du recul, pour pouvoir écrire vraiment l'histoire que tu n'avais qu'ébauchée, la suite inéluctable dont tu m'avais laissé la responsabilité, et qui n'appartiendrait donc qu'à moi.
Ce soir, ton regard embué se pose sur les caisses, les valises, le camion, et tu me dis "Arrête ça, je ne pensais pas ce que je t'ai dit, je t'aime". Et tu me proposes à nouveau une fin à ta manière, mais tu te trompes encore. Ce ne serait rien d'autre qu'un retour au début du film, avant même la première seconde. Mais je l'ai vu ce film, comment l'oublier ? On ne peut vivre deux fois les mêmes moments, ceux-ci ne pourront être autres parce que tu les regrettes. Ils t'ont changée, autant qu'ils l'ont fait pour moi. On ne peut revenir en arrière que quand tout reste identique par ailleurs, comme dans un film. Sinon, on continue.
Je continue. Sans toi.
Tu pleures. Je démarre.
Je pleure. Mais il était trop tard.
Il me manque encore la suite à donner à ce nouveau départ. Mais je trouverai...
Publié par Michel - Faux rêveur
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Recueil : Fictions vraies (2005-2008)
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