3 février 1999
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Une feuille vole doucement
Au vent d’automne.
L’esprit soudain s’étonne
De cet air insouciant,
De la sève qui s’écoule, fière et libre,
Sous l’écorce de cet arbre que l’on voyait déjà mort,
Mais qui par delà les hivers, tient encore
Le tronc bien droit, de cet équilibre
Et du sourire naissant,
Quand la rosée agace les bourgeons,
Et quelle que soit la saison,
Parce qu’il sait ses racines loin d’avant.
La conscience vient alors
Que le temps n’est pas qu’une légende,
Que vers le futur, les envies tendent
Toujours quand vient l’aurore,
Et que la vie est aussi belle
Que cette feuille qui vole au vent
D’automne, puis se pose
Perpétuelles métamorphoses.