22 novembre 2006
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Le silence Juste le silence, et rien dehors Une présence Le silence est mort
Un bruit Un bruit tout d'abord Se multiplie Explose sans efforts
Un mot Un mot comme on en voudrait plus encore Pour en voir renaître, plus fort Un chant nouveau
Un chant Beau comme on ne peut rêver Lentement Commence à nous emporter
La musique Soudain au plus profond de nous La musique Et nous voilà fous
L'écho Renvoie enfin L'écho D'une mélodie sans fin
Et le rêve Comme il y en a tant derrière le silence A rêver dans nos absences Le rêve
Je m'y perd Apogée Si fier Du chant d'humanité | Mais l'écho s'est tu Sans prévenir L'écho s'est tu Pour ne plus revenir
La musique Que l'on voyait si bien La musique Déjà si loin
Et le chant Lui aussi s'en va Rien d'éternel ici-bas Même un chant
Un dernier mot Que l'on retient Encore un mot Et puis plus rien
Qu'un petit bruit Au fond de la nuit Un petit bruit Qui fuit
La présence n'est plus Et le phénix nu Lentement s'avance :
Le silence ...
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Recueil : A la vie
22 novembre 2006
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14:39
Qu'avons nous d'étrange
Nous qui pensons ?
Nous ne sommes pas des anges
Pour ca, ils ont raison
Ceux là qui nous condamnent
Sans même nous avoir lu
Mais que Dieu les damne
Car eux non plus !
Nous ne sommes pas des anges
Nous qui vivons
Mais qu'est-ce que cela change
Si nous le savons ?
La vie est un pile ou face
Que l'on perde ou gagne, jeu de fous
Seule l'incertitude rend fou
Le résultat, lui, laisse peu de traces
Nous ne sommes pas des anges
Mais nous savons
Que n'existe pas cette blanche
Perfection
Les extrêmes s'attirent, se mélangent
Quel en est le bilan ?
Déjà nous ne sommes pas des anges
En naissant
Nous brûlons notre vie par tranches
En regrettant parfois, mais pourquoi ?
Nous ne sommes pas des anges
Nos erreurs ne nous feront pas plus scélérats
Pourtant certains par le mal épanchent
Leur douleur d'être là
Nous ne sommes pas des anges
Et si ça vous dérange
De voir la vérité en face
- Il n'y a qu'une seule race -
Voyez : nous sommes bien dans le même panier
Même si toujours vous vous arrangez
Pour nous rabaisser
Je ne suis pas un ange
Et même si j'en étais un
Mon désir de revanche
M'emporterait loin ...
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Recueil : A la vie
22 novembre 2006
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Toutes ces choses que l'on fait
Sans trop savoir pourquoi
Vaut mieux pas y penser
C'est dangereux parfois
On ne sait où l'on va
Mais c'est peu important
Des soucis, on en a tant
Lourde est notre croix, déjà
Et même si l'on n'y croit plus
Et tous les autres non plus
Bien sûr on changera tout
On ne finira pas dans ce trou
La vie jamais ne s'en contentera
On ne peut aimer si bas
On changera
Resteront ces choses que l'on fait
Sans trop savoir pourquoi
On les oublie, faute d'en décider
Car c'est dangereux, parfois
On ne sait où l'on va
… C'est si peu important
Ce qui compte vraiment :
Le bonheur, et on y arrivera ...
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Recueil : A la vie
21 novembre 2006
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A tout ce qui m'a fait avancer
A chacun des mots prononcés
Au moindre des pas
Qui m'ont amené là
A ces espoirs disparus
A celles qui ne l'ont pas su
Et aux autres aussi
A tous les sursis
Entre deux trains qui passent
Aux sentiments qui cassent
Tellement vite, si irréparables
A ce qu'était le sable
De mes pensées, avant
A tous mes tourments
Fausses étoiles pour - faux ? - poète
A tous mes appels à l'aide
A la mort à la vie, ou ce qu'il en reste
Après la peste
A toute chose en ce monde
A la seconde
Qui m'entendra
A toi
Je vous aime.
Publié par Faux rêveur
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Recueil : A la vie
21 novembre 2006
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 | Quelques mots cueillis, entre gris clair et gris foncé, parfois tellement foncés qu'il n'y a que du noir à y voir, parfois si clairs qu'il y a le bonheur à y croire. Quelques mots assemblés ici un peu comme ils me sont revenus … par l'évidence du cœur, par les souvenirs, sans logique sinon, bien sûr, celle de la vie.
Les mots d'un enfant, et d'un adulte, selon les moments. Des maladresses, peut-être. Des doutes souvent. De la sincérité toujours. Aimez les, ou rejetez les, mais n'oubliez pas le chemin derrière, ce chemin qui est bien le même pour tous. Si dur, mais que l'on aime autant qu'on peut parfois le haïr …
A la vie, à la mort. |
Publié par Faux rêveur
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