12 août 2007
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Combien de fois
se perdre, avant
de se trouver
Combien d'autres
entrainer avec soi
Combien de fleuves de larmes
que le bonheur peut-être
ne justifiera pas
Combien de temps perdu
de guerres pour se fuir
d'illusions, de murs nus
Combien de fois accepter
la loi des autres
sous leurs conseils souriants
Quelle limite
à l'absurdité ?
Combien de lâcheté encore
avant d'oser le pas
avant d'ouvrir la porte
à la douceur, même
s'il n'y avait rien d'autre à trouver
que cette douceur
au moins présente,
avant d'ouvrir cette porte et
jeter les autres clés
ne plus jamais reculer
combien d'heures à en rêver, patienter
oui, combien ?
de moins en moins ...
31/01/2003
Publié par Michel Bosseaux
-
dans
Recueil : Balancier
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une nuit comme tant d'autres, dans une ruelle sordide, des femmes dans les vitrinesune rousse flamboyante s'approche d'un petit homme bedonnant, aguicheuse- Salut mon mignon... tu montes ?
Le mec a du mal à reprendre son souffle, le regard rivé sur la poitrine plantureuse de la jeune femme- euuuuh... c'est combien ?
Elle répond, provocante...
- 200 la demi-heure, chéri... ou 50 pour une pipe bien faite...
l'homme ravale sa salive
- non non, la demi-heure c'est bien... c'est très bien... alors où va-t-on ?
la femme le prend par la main, sûre d'elle, de plus en plus aguicheuse, et l'attire vers l'entrée du petit hôtel. Ils montent l'escalier, sans un mot.
Mais arrivé à la porte de la chambre, l'homme se ravise.- Dis... tu as ton diplôme ?
elle, amusée- t'en fais pas, mon beau, je maîtrise ! Tu vas en avoir pour ton argent...
lui, insistant- oui mais... tu as ton diplôme ? Je voudrais le voir !
elle, énervée- mon diplôme de quoi ? qu'est-ce que c'est que cette histoire ? T'es bizarre toi, comme mec, tu sais. Allez, vient, tu me fais perdre mon temps !
lui, fait un pas en arrière- Bon, tu l'as ou pas ton diplôme de prostituée ? Tu me le montres ou je me casse !
elle, excédée- eh bien casse-toi, connard ! non mais tu te crois où ? Retourne à l'asile, là t'auras des diplomés tant que t'en voudras !
L'homme fait demi-tour et dégringole l'escalier. La jeune femme se laisse glisser contre la porte, les yeux brillants, perdue dans ses pensées"époque de merde... faut des diplômes pour tout maintenant. Même vendre son cul, on ne peut plus le faire sans études."
Déjà le 10ème qui lui fait le coup cette nuit.Mais elle se relève, descend l'escalier à son tour, et retourne sur le trottoir. Après tout, y en aura bien un ou deux pour ne pas le lui demander, ce foutu diplôme... 12/08/2007
délire, cette histoire ? Qui sait...
lisez ceci, publié par Marianne sur "
Un monde meilleur"
et dites-moi ce que vous en pensez...
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Il n'est pas tard tu sais pas trop pour nous aimer
les mots seuls sont fragiles, les coeurs en ont vu d'autres, bien
d'autres. Les mots pleurent d'hiver au plein coeur de l'été
Il n'est pas tard tu sais pour ressouder les liens
Les mots seuls nous font peur j'avoue j'en souffre encore
Piège construit à deux patinoire verbe insensé
autant de mal que j'en ai fait coule dans mes veines d'alors
aujourd'hui dans les mêmes tout persiste à couler
Maudits soient-ils les mots il faudra le silence
entier sans doute pour nous retrouver vraiment
silence qui ne soit cri perpétuel d'impuissance
sans doute il faudra apprendre à se taire vraiment
pour qu'au matin les coeurs se reparlent, sans gène
il n'est pas tard tu sais tout est à vouloir
tout est possible sans un seul mot qui traîne
juste deux mains qui se serrent mon amour pas trop tard
Si les regards s'embuent nous les laisseront parler
tour à tour de tout ce que nous nous cachions
l'incendie alors sera bien rallumé, mais
il ne brûlera que les mots et enfin nous danserons
il ne brûlera que les chaînes nous serons les nuages
nous danserons le monde témoignera des éclairs
une passion déliée surtout pas un orage
nous serons les nuages les deux pieds sur nos terres
Il n'est pas tard tu sais pas trop pour faire le pas
viendras-tu s'il te plaît viendras-tu si j'appelle
si j'appelle ainsi encore un peu ne viendras-tu pas
tu sais dans l'amour l'incertitude est belle
elle chante je fredonne, reprendras-tu en coeur
le chant quand il coulera sans entraves à tes pieds ?
Le temps dira pas les mots, quelques heures
l'incertitude est belle même quand elle doit durer
elle seule connait chaque sens du verbe "aimer"
Nous apprendrons si nous évitons les routes trop sûres
les mots les mots toujours si bien balisés
nous apprendrons quand l'heure sera mûre.
Il n'est pas tard tu sais, nous avons tout le temps.
Publié par Faux rêveur
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Poésies
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Il ne suffit pas de se taire
il faut savoir dire autre chose.
Louis Aragon - Echardes
(recueil "Les adieux")
Publié par Faux rêveur
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Citations
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Le
destin mêle les cartes et nous jouons.
Publié par Faux rêveur
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Citations