20 janvier 2008
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En réponse au poème "Insonorisation 3" de Tilk, que je reproduis ici, je vous présente la suite que j'ai écrite dans les commentaires sur son blog.
N'hésitez pas à lui laisser également vos commentaires.
J'avoue mon effroi De ce qui vient au loin Et mes doigts en sang Mes doigts en sang d'encre Laissent leurs traces maladroites Sur les mots d'hier 10/11/2007 | J'avoue mon effroi faute de mots plus justes j'avoue, j'écris comme j'écrivais hier mais il manque quelque chose il manque à peu près tout si ce n'est moi mais trop changé si ce n'est toi en ajout... il manque... peu importe quoi mes doigts en sang d'encre devinent un univers neuf Je n'ai pas les mots pour le construire il n'en a pas besoin... 20/01/2008 Michel - Faux rêveur |
Publié par Michel - Faux rêveur
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Recueil : A quatre mains...
19 janvier 2008
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En réponse au poème "J'aurais voulu" de Tilk, que je reproduis ici, je vous présente la suite que j'ai écrite dans les commentaires sur son blog.
N'hésitez pas à lui laisser également vos commentaires.
J'aurais voulu disperser à la volée Sur ton corps labouré Comme si le temps m'était compté J'aurais voulu disperser d'un geste fou comme le volcan qui jette sa fumée tout ce que j'aurais dû penser et voir pousser mes cris sur ta chair ouverte 07/11/2007 | J'aurais voulu mais le temps m'était compté Déjà nos souffles s'épuisaient regards fragmentés Déjà plus rien ne pouvait nous unir sans désunir tout autant J'aurais voulu pourtant continuer, arrêter les deux ensemble Je n'ai pas choisi j'ai laissé à la nuit le soin de battre les cartes J'ai laissé au silence le poids de nos non-dits et puis quelle importance ? Au matin tout était comme nous l'avions rêvé mais en plus beau Vu d'après ... 19/01/2008 Michel - Faux rêveur |
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Recueil : A quatre mains...
18 janvier 2008
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En réponse au poème "Quand" de Tilk, que je reproduis ici, je vous présente la suite que j'ai écrite dans les commentaires sur son blog.
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Quand une vieille cicatrice Déchire la géographie du silence Quand une vieille cicatrice Pareille à l'éclair foudroit L'espace d'un instant le paysage Dans une terrible angoisse asphyxiante Figé on craint le tonnerre pétrifié on craint le déluge 04/11/2007 | Et puis le silence revient mais tu trembles tant... tu ne l'entends pas et puis ton coeur s'apaise mais tu as si froid... tu ne le sens pas et puis l'évidence se fait : la paix un mot qui peine à entrer dans la conscience un mot trop de fois rêvé... cette fois y croire ? Une vieille cicatrice barre encore l'espoir... 18/01/2008 Michel - Faux rêveur |
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Recueil : A quatre mains...
16 janvier 2008
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En réponse au poème "Dehors" de Tilk, que je reproduis ici, je vous présente la suite que j'ai écrite dans les commentaires sur son blog.
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Dehors tout est carambolage Des charniers de dominos poussent Les papillons à faire de mauvais présages Dans un drôle de paysage A travers la science du filtrage A travers les techniques du camouflage Dans une drôle de géographie intérieure Dedans mes mains malaxent Dedans mes mains broient Dedans mes mains réajustent L'ultime et infime dérobade 31/10/2007 | Dehors tout nous pousse à fuir le dedans partout des apparences tout sonne faux personne ne le remarque il ne faut pas montrer sortir du lot vouloir plus il ne faut pas ça ne mène qu'à soi ce n'est pas vendeur dehors on n'achète pas les rêves on les formate on n'entend pas les désirs on les crée conditionnés dehors pourtant ça pourrait être ce que l'on en fait partant du dedans ça pourrait être un lieu de rencontre échanges découverte enrichissement dehors ça pourrait être tant pourquoi se cacher dedans jusqu'à nier ce qui y vit, jusqu'à ne plus l'entendre ? 16/01/2008 Michel - Faux rêveur |
Publié par Michel - Faux rêveur
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Recueil : A quatre mains...
16 janvier 2008
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12:00
L'écriture de Tilk est particulière : un rythme, une sorte de détachement constant, une vision qui peut sembler neutre, mais ne l'est pas tant que cela, et qui fait naître chez le lecteur des sensations troublantes, souvent contradictoires.
Au fil du temps, j'ai fait connaissance avec de nombreux poèmes, dont certains ont éveillés des mots en réponse aux siens, des mots que je lui ai laissé en commentaires. Aujourd'hui, alors que l'écho se prolonge, j'ai envie de vous partager, réunis, ses mots et les miens.
N'hésitez pas à suivre les liens que je donne, dans chaque texte, pour aller lui laisser vos commentaires...
Et tous mes remerciements à Tilk pour son talent...
Publié par Michel - Faux rêveur
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