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Ce blog et les écrits qu'il contient sont mis à disposition par Michel Bosseaux (l'auteur) selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.
 
 

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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:43
Tous les costumes de peine remisés au vestiaire
Oubliés, grotesques souvenirs d'hier
Il y a, à être encore doublement un, réconfort
Assez grand pour prétendre, à l'accord
Suivant, quel qu'il veuille ou puisse être,
Qu'il ne peut être que de main de maître,
Parfait et prompt à rendre le sourire
Il y a à être l'un l'autre, à tant s'unir
Par ces pensées que nulle humaine frontière
Ne peut retenir de voler, fières,
Assez de bonheur

Pour une vie entière.

Bientôt nous perdrons le ticket, oublierons
Même ces parures d'abandon
Pour ne plus voir que droit devant et

Surtout ne plus pleurer

Mon amour.
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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:42
Et tu me frôles encore, plus que tu ne sauras.
Mes paupières nous rapprochent plus sûrement
Que nos volontés, chandeliers vacillants
A la surface d'un monde qui ne veut toujours pas

De cet inexplicable et immense contour,
Etincelant, de tous nos mots et projets
En ces temps où triomphe le rejet
Sous des mains qui oublient même le velours

Des gants d'autrefois, tu sais,
En ces temps obscurs et éclatés sans fin
A la surface juste s'essoufflant comme si rien
N'avait le droit désormais de vaincre l'obscurité

Il suffit de deux paupières obstinément fermées
Pour que leur victoire ne soit qu'éphémère
Et oranges sucrées toutes les larmes amères
Car tu me frôles, puis tes mains décidées

Au travers du voile, mémoire, poursuivent enfin
Au cœur même de tout cela qui ne s'écrit pas
Une œuvre dont tu n'ignores pas plus que moi
Quelle peut être la fin.


Je te frôle à mon tour, et bien sûr tu me sens
Tu m'en diras demain que doux était, commun
Ce rêve qui n'en sera jamais un
Je laisse dériver, puisque ainsi seulement

Nous sommes vivants au sein
De ce monde en ces temps, et puis qu'en dire de plus ?
Mémoire prétend qu'un jour tes bras ont disparus
Mais ce n'est plus l'heure de pareils refrains

Qui mentent comme tu respires
Juste à coté, ton souffle à mon cou, ton bras
Là, juste là, souviens-toi
C'était demain, c'est encore, le temps chavire


Temps maudit temps qui ne su nous désunir
Question sans doute de tempo, ou bien
Une ou deux autres fois rien
Temps désormais plié à ce plaisir

De fou, ce jeu de distances variables
Où n'a court que l'amour, tu sais
Tu le dis mieux que moi juste la tête posée
A mon épaule, diamants véritables


Par deux tournés vers moi
Dans leur éclat tu dis mieux sans
Un seul son pour gâcher l'instant
Toute la folie et tout le poids

Toute la grandeur et le vertige aussi
De ce courant, contraire à nos vies même
Tant elles étaient séparées, de ce courant qui nous freine
Dans nos dérives nos oublis et nos cris

Pour en faire naître d'autres naturellement,
- Comme l'univers ne supporte pas le vide
Pas plus que nous les instants insipides -
Pour nous les faire aimer intensément


Paupières fermées toujours. Je n'ai pas encore vu
La vérité l'unique, toi qui me porte en tout
Ton souffle sur moi, tu me frôles et c'est doux
Je cherche une image, paradis … Où es-tu ?

A la seconde qui m'endort, tu es là
Juste là.

Ce qui nous frôle alors n'est qu'un écho crois-moi.
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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:40
Ces vagues qui nous soulèvent
Décidément
Ne s'arrêteront plus
Nous avions pris la mer, confiants
Nous savions ce que nous voulions et elle aussi
Je ne sais plus qui nous avait dit
Que quand la volonté est forte elle soulève même les montagnes, même
Parfois elle écarte la mer
Si Dieu le veut

Il faut croire qu'Il ne l'a pas voulu

Aujourd'hui l'ouragan
Gagne la partie comme de juste
Aujourd'hui il n'y a plus de vivant
En cet amour jadis robuste
Que des souvenirs, seulement quelques
Herbes déjà jaunies, délavées
Comme le papier
N'aura pas su leur garder leur éclat
Pas plus que la vie

Aujourd'hui finit l'agonie.

Paraître ne sert plus à rien alors
Ecarter tes mots qui
Me supplient de les croire
Comme tu me dis le provisoire des faiblesses
Comme tu me dis
Qu'on n'additionne pas
Des pommes et des poires
Ni des jours et des mois
Tous différents
Dommage que je ne me crois pas
Quand je t'écoute
Dommage que je ne me reconnaisse plus

Ainsi nous avons tout perdu

Et si quelqu'un avait une objection
A formuler avant qu'il soit trop tard
On pourrait peut-être éviter
De marier la fin avec le début
Pour tirer le trait
On pourrait
Peut-être encore qui sait ...
Mais la seule voix qui s'élève autre
Que la mienne
Est le vent qui nous balaye
Le vent jaloux de ce qu'il ne sera jamais
Et qu'il détruit si facilement


Ne restent au présent

Que quelques planches sur une mer démontée
Et nous qui auront donc coulé mais
Déjà je remonte, déjà ...

Et je te tiens je crois
Dans ma main la tienne, dis-moi

Mais est-ce bien ta main
Ou juste

Un dernier souvenir de toi ?
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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:39
A la poursuite d'hier
Nous épuisons peu à peu
La force l'envie et le feu
D'être amoureux. Reste une poussière
Qui retombe toujours dans
L'ordre contraire des aspirations
Manteau d'illusions
Comme il fait froid dedans

Quand on n'y croit plus

Comme brûlent aussi les espoirs anciens
A ne plus oser regarder droit
Devant, ne plus oser réfléchir aux choix
Que laissent notre Destin

De peur qu'il n'y en aie plus qu'un
De peur de s'y perdre corps et bien.


A la poursuite d'hier
C'est après nous que nous courons
Mais nous sommes déjà loin, là où vont
Les prières
Non entendues
Nous sommes déjà
Sans nos mains pour se dire où l'on va
Complètement perdus

Et l'on n'y croit plus

Mais ne pas le dire, de peur
De devoir se réveiller
Atrocement séparés
Plus par les heures
Les mois
Que par les kilomètres
Trop séparés peut-être
Jusqu'à
Ne plus pouvoir le nier, jusqu'à

Ce premier pas dans l'idée
De ne jamais
Se revoir ici-bas.


Personne ne sait pour nous
Des voix s'élevent parfois pour soutenir
Nous savons déjà ce qu'il y a à retenir
Dans ces mots, tout le fou
Mais parfois il vaudrait mieux ne pas tant savoir
Les choses que les vivre et
Surtout ne pas penser
Parfois il faudrait protéger de nos mémoires
'
De nos consciences les lendemains

Et continuer malgré tout à les rêver, nos mains
Même si ce n'est plus possible de rêver tout à fait
Même si nous sommes au delà de ce point insensé
Même si nous savons que jamais rien

N'est facile dès que les chemins
Sont trop opposés ...

Parfois il faudrait quand même l'oublier
Pour quelques pas de bonheur furtif
Pour tenir, l'amour vif
Etre encore capable au bout d'exister

De se manquer ...


A la poursuite d'hier, rien à trouver
Sauf une certaine image de deux
Fous furieux
Que la vie a changé
Presque remis dans le rang
Rien à trouver, alors visons demain
Et peut-être, si enfin ...

Mais ne rêvons pas trop blanc ...
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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 08:38
Bouteille à moitié
Vide du temps perdu
De toutes les peines bues
A moitié
Désertée de ce qui en faisait

L'équilibre
Comment poursuivre ?

Mais bouteille à moitié
Pleine de notre amour
Que nous y versons au gré des jours
Sans fin sans renoncer
Alors pourquoi désespérer ?

Quand à nos coeurs la vie vibre

Sache que demain nous rendra libres ...
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