1 décembre 2006
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Rapsodie peut-être hongroise, mais rien n'est moins sûr
Ô sanglots longs, mais sans violons, et avec les murmures
Do ré mi, les mots égrènent la gamme
Fa sol la si, et revoilà la femme
De clé en clé jamais ne s'ouvre la serrure de son cœur
Plaqués à n'en plus finir, accords mineurs d'un amour majeur
La voix ne suit pas, la voix s'étrangle, mais tant pis
Les mots sont les mêmes dès qu'on se penche et qu'on lit
Et qu'on a la même langue, mais ne nous égarons pas :
Il n'y a dans le propos que le rythme qui soit hongrois !
La rapsodie emporte tout, Dieu, on dirait une valse pourtant !
Le spectacle parfois se fait tourbillonnant
Mais la plus belle partition a inévitablement une fin.
Au rayon des lumières mortes, rangez celle-ci demain.
Ô sanglots longs, mais sans violons, et avec les murmures
Do ré mi, les mots égrènent la gamme
Fa sol la si, et revoilà la femme
De clé en clé jamais ne s'ouvre la serrure de son cœur
Plaqués à n'en plus finir, accords mineurs d'un amour majeur
La voix ne suit pas, la voix s'étrangle, mais tant pis
Les mots sont les mêmes dès qu'on se penche et qu'on lit
Et qu'on a la même langue, mais ne nous égarons pas :
Il n'y a dans le propos que le rythme qui soit hongrois !
La rapsodie emporte tout, Dieu, on dirait une valse pourtant !
Le spectacle parfois se fait tourbillonnant
Mais la plus belle partition a inévitablement une fin.
Au rayon des lumières mortes, rangez celle-ci demain.