4 juin 2000
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Un soir est venu qui n'a rien changé
La lune au dessus n'a rien à en dire
De plus, de ces histoires avortées
Qui défilent partout. Au cœur de ce pire
Je pense un peu trop à nous, que veux-tu
Les hommes non plus quoi qu'on en dise ne changent pas
Mais c'est ainsi que tu m'aimes chaque jour plus, dis-tu
Et cela me rassure un peu au spectacle froid
Des autres qui se déchirent tout autour de moi.
Un soir est venu qui demain n'aura
Laissé que peu de traces, quelques vies brisées
Parmi des milliards on ne s'en inquiétera pas
Les enfants dormiront au son d'autres contes de fées
Par leurs parents récités pour conjurer.
Et moi-même j'aurai oublié mais pas
Ce papier offert
Qui me redira tout, et tu seras là
Pour m'éloigner de l'enfer
Quand tu me verras trembler d'une peur étrangère
Et qu'à mon front posés tes doigts dissiperont
Le clair de terre, ce qu'il en sera resté, poussière
Et tout ça n'aura duré qu'une fraction
Et tout s'effacera, mais …
La lune au dessus n'a rien à en dire
De plus, de ces histoires avortées
Qui défilent partout. Au cœur de ce pire
Je pense un peu trop à nous, que veux-tu
Les hommes non plus quoi qu'on en dise ne changent pas
Mais c'est ainsi que tu m'aimes chaque jour plus, dis-tu
Et cela me rassure un peu au spectacle froid
Des autres qui se déchirent tout autour de moi.
Un soir est venu qui demain n'aura
Laissé que peu de traces, quelques vies brisées
Parmi des milliards on ne s'en inquiétera pas
Les enfants dormiront au son d'autres contes de fées
Par leurs parents récités pour conjurer.
Et moi-même j'aurai oublié mais pas
Ce papier offert
Qui me redira tout, et tu seras là
Pour m'éloigner de l'enfer
Quand tu me verras trembler d'une peur étrangère
Et qu'à mon front posés tes doigts dissiperont
Le clair de terre, ce qu'il en sera resté, poussière
Et tout ça n'aura duré qu'une fraction
Et tout s'effacera, mais …